jeudi 25 avril 2013

Une déclaration du ministre Danny Soucy

Le ministre de l'Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du Nouveau-Brunswick a publié une déclaration pour la Journée de l'alphabétisation du Nouveau-Brunswick. Un journée au cours de laquelle a aussi été remis le Prix d'alphabétisation du Conseil de la fédération.

http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education_postsecondaire_formation_et_travail/nouvelles/communique.2013.04.0338.html

vendredi 19 avril 2013

Et vous, avec qui parlez-vous français ?


« Dans mon pays d’origine, le Congo Brazzaville, la langue officielle est le français. C’est cette langue qui est enseignée de la maternelle jusqu’à l’Université. Au niveau du travail, c’est aussi le français qui est parlé et écrit. Au Congo Brazzaville, le français est parlé même dans les villages, même ceux qui ne sont pas allés à l’école le parlent. Depuis que je suis arrivé au Canada, c’est dans la communauté, à l’église, à la maison avec mes enfants, à Pluri-elles et dans d’autres organismes francophones que nous parlons français. Sinon, nous avons des difficultés pour communiquer en français dans les administrations et les entreprises canadiennes. Heureusement qu’il y a des interprètes qui sont là pour nous aider. »Alphonse – Pluri-elles (Manitoba) Inc.

mercredi 17 avril 2013

Je suis agente de voyage et j’apprends toujours…


« Cela fait 42 ans que je suis agente de voyage. Je prends des cours sur des sites web mais aussi en dehors du bureau. Je fais toujours des recherches. Les compagnies de voyage changent leurs lieux de destination, leurs vols, leurs conditions chaque année. Les clients veulent maintenant voyager vers des destinations moins commerciales. Donc pour être à jour, je dois comprendre toutes les règles. Pour les assurances, ça demande beaucoup d’attention. Les règles changent souvent, particulièrement pour les personnes de plus de 60 ans. Parce que j’apprends presque tous les jours, c’est un travail où je ne m’ennuie jamais. » - Diane - Pluri-elles, Manitoba

Un entretien avec la présidente du RESDAC

Isabelle Salesse, présidente du RESDAC, était en entrevue la semaine dernière avec Florence Ngué-No, journaliste de l'Alliance des radios communautaires du Canada. Pour l'écouter parler de la Semaine, c'est ici.

mardi 16 avril 2013

Apprendre à l'université, au collège ou ailleurs...



Un article publié dans le Globe & Mail et écrit par Bonnie M. Paterson, présidente et directrice générale du Conseil des universités de l'Ontario, sur les apprentissages tout au long de la vie, à l'université, au collège ou ailleurs.
http://www.theglobeandmail.com/news/national/education/its-not-about-college-or-university-its-about-lifelong-learning/article11215387/ 

lundi 15 avril 2013

Et vous, avec qui parlez-vous français ?

Nous vous avons demandé il y a 15 jours de nous raconter comment vous pratiquez votre français : Vous parlez français à la maison ? Et au travail, quelle langue est-ce que vous parlez ? Est-ce que vos collègues parlent français ? Dans quelle langue est-ce que vous échangez ?

Aujourd'hui, c'est Benoît, Jean-Baptiste et Anastasie qui racontent...

« Je parlais le français quand j’étais dans mon pays natal, au Congo. Je l’utilisais souvent à l’école et au travail. Mais maintenant, je vis au Canada et je le parle seulement quand je rencontre quelqu’un qui parle français. Sinon, à la maison, personne ne le parle. Je suis obligé de communiquer dans d’autres langues que les autres comprennent, comme ma langue maternelle, mais aussi en anglais puisque chaque citoyen canadien l’utilise. » - Benoît – Pluri-elles (Manitoba) Inc

« Le français étant la langue officielle dans mon pays le Congo, elle est donc parlée partout. Elle est ma deuxième langue après le lari, ma langue maternelle. Au cours de mes études, le français a toujours été la langue de référence. Pourtant, dans le programme national, quelques cours d’anglais y étaient inclus mais nous constations souvent que les salles de classe étaient presque désertiques. Sur mon lieu de travail au Congo, c’était le français qui était utilisé et surtout à la maison où les gens du quartier nous appelaient « les Français ». Depuis que nous vivons au Canada, nous continuons toujours à parler français à la maison, dans le milieu de la communauté congolaise, dans les organismes francophones, dont Pluri-elles. C’est d’ailleurs grâce à ces organismes que la langue française pourra continuer à vivre. Je vous assure que parmi toutes les belles langues qui se parlent, le français primera toujours pour moi. J’adore le français ! Voilà pourquoi, je continue pour toujours m’améliorer. » - Jean-Baptiste – Pluri-elles (Manitoba) Inc.

« Je suis née d’une famille francophone, dans un pays francophone. J’ai étudié et travaillé en français. J’avais de la facilité de comprendre une citation ou une expression, la liberté de m’exprimer quel que soit le milieu où je me trouvais. C’est pourquoi, comme j’étais habituée à cette langue, je n’ai pas hésité pour que mes enfants parlent le français à la maison. Étant immigrante, il m’est difficile de m’adapter à cette nouvelle langue – qui est l’anglais – que je commence à un âge avancé où les facultés intellectuelles sont plus lentes que celles d’un jeune. C’est déplorable et décevant de voir qu’il n’y a aucune société ou industrie du côté francophone pour nous permettre de travailler afin de palier à cette situation précaire dans laquelle nous vivons. Je remercie Pluri-elles et les autres organismes francophones pour le maintien de la langue française et où je peux m’exprimer avec liberté, sans frustration, ni stress. » - Anastasie – Pluri-elles (Manitoba) Inc.